vendredi 28 janvier 2011



Detection des hétérozygotes


La fréquence des hétérozygotes est estimée à 1/50 dans la population générale. Plusieurs groupes ont mis au point des tests pour le dépistage des hétérozygotes.

Ces tests sont basés sur l'amplification réalisée en PCR multiplex des exons 7 des gènes SMN1 et SMN2 ainsi qu’un gène de référence (contrôle interne). Les produits de PCR sont digérés par l'enzyme DraI afin de distinguer les produits des gènes SMN1 et SMN2. Les quantités sont ensuite estimées à partir de l'intensité des pics sur séquenceur et le nombre de copies de chacun des gènes peut être évalué.

Néanmoins, ce test reste délicat puisqu'une petite proportion d'hétérozygotes possédent deux copies du gène SMN1, les deux copies étant situées sur le même chromosome, situation non distinguable de celle où les deux copies sont en trans sur chaque chromosome et estimée à 4%. On peut aussi rencontrer des individus possédant deux copies du gène SMN1, mais dont une copie porte une mutation intragénique et donc jugés nonhétérozygotes.

Enfin, il est également possible mais très rare qu'un individu nonhétérozygote transmette un allèle délété, du fait d'une néo-mutation.

L’analyse des fragments obtenus diffère par la technique ; la plupart des groupes utilisent un séquenceur automatique . D’autres utilisent la SSCP (single strand conformation
polymorphism) ou bien la PCR quantitative.